Utilisée par deux compagnies aériennes low-cost et ne desservant que trois destinations, les pistes de l’aéroport de Dole-Tavaux sont aujourd’hui dans un état qui les rend inutilisables.
Face à ce constat, les collectivités préfèrent réhabiliter complétement l’équipement et ses infrastructure pour poursuivre son programme initial, un non-sens à l’heure de l’urgence climatique, dont le trafic aérien est pour partie responsable. Plutôt que faire perdurer un modèle climaticide et peu vertueux pour l’économie locale, quel projet alternatif peut être construit sur le territoire franc-comtois ?
Parce que l’aviation et la croissance incontrôlée du trafic aérien sont des menaces pour le climat, face à l’urgence et à la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, il faut réduire le trafic aérien et fermer les aéroports non indispensables. Et pourtant, faisant fi de l’impact climatique et environnemental de l’aéronautique, avec le soutien de ses voisins (Départements de Côte d’Or, de Saône et Loire, Métropole de Dijon …), le Département du Jura projette de développer de nouvelles dessertes et une augmentation du trafic de 40 avions par an est envisagée au cours de chacune des 10 prochaines années. Soit un doublement d’ici 2034 des vols commerciaux opérés par la compagnie low-cost Ryanair !
L’aéroport de Dole-Tavaux fait depuis sa reprise par le département du Jura en 2007 l’objet de multiples débats et controverses, qui amènent à douter sérieusement du bien fondé et de la légalité des aides publiques à un équipement qui ne remplit aucune mission de service public.
Une conférence qui interroge le rôle de l’aviation civile dans les territoires, mais aussi celui des collectivités locales dans l’aménagement de ces derniers.
Une conférence animée par Pascal Blain, président de l’association Serre Vivante : http://serre.vivante.free.fr/
Rendez-vous le 20 mars 2025 à la Salle David : 11 Rue Battant, Besançon.
19h30, entrée gratuite et ouverte à toustes.
https://alternatiba-besancon.fr/events/